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En plus est une page dédiée à la culture des arts du fil et du monde de la mode.

Elle est nourie d'articles en lien avec l'actualité, de conseils couture, textile ou vestimentaire.

" LA MODE DURABLE

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Il peut paraître incongru de parler de mode éthique ou durable tant la mode porte en elle une dimension d'éphémère, de frivolité et d'offre sans cesse renouvelée et presque aussitôt démodée. [...] Surprenant aussi si l'on considère l'impact environnemental de ce secteur à toutes les étapes de la filière : la culture du coton par exemple, dont est issue la fibre de coton qui représente un tiers des matières textiles, est extrêmement polluante. Elle représente 3% des surfaces cultivées mais plus de 25% des pesticides utilisés dans le monde, avec les conséquences que l'on connaît sur la santé directe des cultivateurs de coton et la pollution des sols et des eaux. Sans parler du blanchiment du coton par le chlore ou, plus en aval, dans la filière de l'utilisation de teintures polluantes et des rejets des eaux de teinture sans retraitement préalable. Et pourtant.

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Pourtant, il existe une mode intégrant non seulement une dimension économique mais également humaine et environnementale sans occulter une indispensable dimension de plaisir. S'il est difficile de fournir des chiffres vérifiables, force est de constater que la mode éthique [...], la mode équitable [...] ou la mode respectueuse de l'environnement sont en plein développement. Quel que soit son nom, cette mode entre dans une démarche de développement durable et s'inscrit comme un phénomène de mutation profonde dans l'industrie de la mode.

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Cette mode durable est possible grâce au travail d'acteurs impliqués dans la création de filières crédibles intégrant les dimensions économiques, sociales et environnementales dans autant d'éléments de la chaîne de transformation que possible. [...] Cette démarche est complétée par un travail sur la qualité et la durabilité du vêtement, son entretien et une réflexion sur son retraitement en fin de vie. "

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Extrait d'un article du magazine Biocontact n°171

Après le pétrole, le textile est la seconde source de pollution environnementale.

Voici quelques habitudes à prendre pour limiter son impact :

 

- achetez uniquement ce dont vous avez besoin (donc oubliez la frénésie des soldes !)

-jetez les vêtements dans les bacs de tri spécifique "Relay"

-achetez des vêtements de seconde main (friperies, marchés aux puces, et même sur Internet...)

-achetez des vêtements de qualité (qui dureront plus longtemps), dans des matières  respectueuses de l'environnement (qui pollueront moins les eaux de lavage) et de préférence à des créateurs locaux 

" L'évolution de la machine à coudre

 

Un peu d'histoire

Plusieurs chercheurs ont essayé, depuis le XVIIIème siècle, de construire une machine à coudre. C'est Charles Weisenthal, tailleur allemand résidant à Londres qui, en 1750, inventa la première. En 1818, Joseph Madersperger, maître tailleur autrichien, obtint un brevet pour une machine utilisant un fil continu et comportant une aiguille ; il la construisit en série de 1814 à 1830.

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L'apparition de la machine à coudre en France

En 1829, le Français Barthélémy Thimonier construit un métier à coudre entièrement en bois, qu'il fait breveter en 1830. Il s'agit d'une machine à point de chaînette. Il crée, au 155 de la rue de Sèvres à Paris, le premier atelier de confection, avec 80 machines pour la fabrication d'uniformes militaires, ce qui provoque une véritable révolution chez les ouvriers tailleurs, qui craignent de perdre leur ouvrage.

En 1851, Isaac Singer, un Américain, dépose un brevet pour une machine comportant des dispositifs inventés par Walter Hunt (1834) et Elias Hove (1845). Il a idée de transmettre les mouvements au moyen d'une courroie ronde et imagine le pied-de-biche (actuel pied-presseur). Il crée la première machine familiale avec crochet rotatif en 1911. Ce dispositif équipe encore les machines de nos jours.

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La machine à coudre moderne

La machine à coudre appelée machine classique ou machine industrielle est la plus utilisée dans les industries de l'habillement. La machine familiale, plus maniable, est utilisée par les couturières. Elle réalise les mêmes points que la machine industrielle et peut faire des points décoratifs. "

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Source :  Le vêtement, Repères pratiques, M.N. Boutin-Arnaud, S. Tasmadjan, Nathan

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